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Promenade n°8 : Ferrières - Fontenelle
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Cette balade permet de découvrir une partie moins connue de Céroux, en bordure directe de la commune de Court-Saint-Etienne, le hameau de Ferrières et de la Fontenelle.
Une balade à travers champs et bois qui donne à voir des paysages vallonnés, quelques fermes et le quartier où vécut un certain Georges Rémi...
La place Communale de Céroux est la plus grande et la plus verte des places du Brabant wallon, ornée de 61 tilleuls classés et de son église néo-gothique. Cette place disproportionnée dont on trouve des exemples à Ohain ou Plancenoit, se nomme un trieu c'est-à-dire un espace communautaire sur lequel s'exerçait une série de droits comme celui de rassembler le bétail du village sous la conduite du herdier, le berger communal ou encore celui de prélever des matériaux (sable, moellons de grès) pour réparer sa maison. Un exemple qui rappelle la culture communautaire et la solidarité villageoise toujours présente à Céroux.
Empruntez la Grande Avenue pendant environ 100 mètres. Sur votre gauche, prenez le chemin qui passe entre les habitations et longe une prairie. Une fois sur la rue, tournez à gauche. A droite au bout de la rue Nicaise, vous arrivez sur la rue du Commerce.
Différentes générations d’habitats s’y côtoient : petites exploitations agricoles réhabilitées en résidences, maisons ouvrières et grandes constructions à 4 façades. L’ensemble perd un peu des caractéristiques villageoises qui composent le cœur de Céroux.
La rue du Commerce aboutit au milieu des champs et des prairies, perpendiculairement à la rue Hergé. Prenez à droite vers le bois.
La rue Hergé est une partie de la rue de Ferrières, rebaptisée ainsi en 1988 et inaugurée l’année suivante, en l’honneur du créateur de Tintin qui s’y installa avec son épouse dans les années '50, charmé par l’endroit et le calme campagnard de Céroux.
Au n°82 de la rue, se trouve la Ferme Simonart, une ancienne auberge qui devint la maison de campagne d’Hergé. La façade, rénovée dans les années ‘50, s’inspire directement de la façade d’une autre ferme située Grand’Rue, la ferme Laloux. Une petite chapelle de style gothique dédiée à Notre-Dame de Hal peut-être observée contre le mur délimitant la propriété.
Un peu avant la ferme, vous pouvez admirer un beau tilleul classé, planté dans une propriété privée.
La rue Hergé se termine par un chemin, longeant les champs sur votre gauche, qu’il vous faut emprunter pour ensuite continuer sur la droite. Du tienne du Pâturage, vous pouvez observer Limauges, un hameau de Court-Saint-Etienne et admirer l’un ou l’autre paysage.
Plus loin, un alignement d’une cinquantaine de saules taillés en têtard (alignement classé) mérite notre attention.
Le mot " ferrières " désigne un endroit où se pratiquait jadis l’extraction du fer. A l’entrée du hameau de Ferrières, le domaine est appelé la « Gatte blanche », chèvre capricieuse et émissaire du diable, d’après la légende du même nom. Un profond vallon s’y ouvre. Il est planté d’une grande variété d’arbres.
La promenade continue dans un sous-bois situé un peu plus loin sur votre gauche. Pour y accéder, empruntez l’allée du n°30 de la rue de Limauges, en longeant la haie de gauche. Attention, vous traversez une propriété privée pour accéder à l’entrée du bois, restez donc discret !
On longe ainsi le camp de Limauges. C'est un des nombreux camps du centre chrétien des vacances. Des nichoirs y ont été installés, peut-être aurez-vous la chance, dès lors, d’y apercevoir quelques mésanges.
Après une nouvelle traversée des champs (en partie labourés mais toujours retracés), le chemin nous emmène devant la Chapelle Notre-Dame de Hal. Située au lieu-dit « La Fontenelle », cette chapelle renferme une niche, vestige du XVIIIème siècle, qui abrite une statue de la Vierge noire, Notre-Dame de Hal. La chapelle actuelle fut construite pour servir de reposoir. Elle est ornée d'un tilleul planté en 1998 par le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN).
Le lieu-dit « La Fontenelle » doit son nom à l’enseigne d’un cabaret établi dans la ferme construite au carrefour « A la Fontenelle » (n°1 de la rue). Cette ferme fut le siège de l’administration communale de Céroux sous l’occupation française.
Au bout du chemin du cabaret, vous vous trouvez à l’intersection dite « les huit chemins », un carrefour aussi appelé « la Belle Etoile ». Autrefois, une vaste bruyère s’étendait dans cette campagne comme en témoigne le toponyme « Bruwart » attribué à l’un des huit chemins convergeant vers le carrefour. Une petite chapelle dédiée à Saint-Donat fut construite dans une branche de l’étoile mais il n'en subsiste rien.
De là, vous retraversez une terre qui semble labourée pour retourner vers l'unique maison du chemin Damoiseau. Sur la droite, vous observez perdu au milieu des champs un bois planté de noyers.
Pour retourner vers la place Communale de Céroux, vous traversez un cheminement qui borde en partie des prairies communales louées à un fermier de Céroux. Dans ces prairies, le PCDN a planté dans les années 2000, à l'occasion des premières fêtes de la pomme, une dizaine de pommiers. En bordure du champ et du cheminement, on a planté une trentaine d'arbres d'essences indigènes.
En arrivant au bout du chemin Damoiseau, à proximité de la rue de Moriensart, on peut apercevoir au loin sur la droite, l’un des repères de Céroux, la Tour de Moriensart.
Retour à la place Communale de Céroux par la rue Vanderdilft.
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