Cette balade permet à tous de découvrir la superbe place Communale de Céroux et ses environs immédiats. On pourra ainsi parcourir les champs, longer quelques belles fermes ainsi que le château de Moriensart. Une promenade qui ne présente aucune difficulté spéciale et qui est également réalisable en VTT. Une promenade riche en paysages… à la découverte de quelques éléments du maillage écologique.
1. Place de Céroux
Cette place de 10.000m², avec son tapis de verdure, accueille de nombreuses manifestations tout au long de l’année. Son atout paysager est notamment lié à la présence de 61 tilleuls de Hollande. Classés par arrêté ministériel, ces arbres présentent un état sanitaire satisfaisant et donnent à la place un charme exceptionnel.
2. Eglise de Céroux
Construite en 1848 sur les plans de l’architecte Moreau, la tour de l’église surmontée d’une flèche est un des points de repère de Céroux. Cet édifice de style néo-gothique est un site d’été pour une colonie de chauves-souris : les oreillards roux.
3. Manège Kitoko
Le marronnier d’Inde situé à l’entrée du manège figure sur la liste des arbres remarquables de la commune. Plus bas, sur la gauche, on découvre quelques beaux saules taillés en têtards.
4. Rue du Bois Henri
Le nom évoque un ancien bois ou s’installèrent des bûcherons et des sabotiers dont les habitations formaient un hameau de Céroux. De rares vieux bouleaux témoignent de cette activité.
Une vingtaine de mètres après la jonction avec le sentier 12, on découvre quelques beaux arbres dont plusieurs chênes pédonculés et un saule. Dans le talus boisé situé plus bas, on retrouvera au printemps la cardamine hérissée, la stellaire, le ficaire, la chélidoine…
5. Angle de la rue du Bois Henri
La pièce d’eau qui se trouve à cet endroit recevait autrefois les eaux usées de Céroux. Dans les années 2000, des travaux d'égouttage importants ont été réalisés et les eaux orientées vers la station d'épuration de Pallandt. Aujourd'hui, la mare joue un rôle d’auto-épuration.
6. Le chemin n°16
Les talus de ce chemin creux constituent un site d’implantation privilégié pour le merisier, le sureau, le frêne, les ronces, les framboisiers... On y trouve également la vesce, le gouet tacheté dont la fleur blanche en forme de spatule attrape les insectes et se transforme dès l’automne en gerbe de fruits rouges très toxiques.
7. Bois le long du chemin n°17
Bien qu’il soit d’une superficie inférieure à 5 Ha, ce bois privé est, avec le bois contigu situé entre les deux fermes, un site intéressant. Il est constitué d’une mosaïque de peuplements forestiers. On y rencontre une première zone plantée de chênes d’Amérique et de merisiers. Les épicéas de la seconde zone sont reconnaissables à la draperie pendante que forme leurs branches. La partie basse est plantée de peupliers. Une strate arbustive composée de sureaux, de charmes, d’érables… et de diverses plantes, dont la jacinthe des bois, occupent les étages plus bas. Ce bois constitue un refuge pour différentes espèces animales (faisans, lièvres…).
8. Chemin n° 6
Le talus gauche de ce chemin est envahi par le bugle rampant, la carotte sauvage, la centaurée...
9. Ferme des Hayettes
Cette ferme, déjà citée en 1482, a toujours une vocation agricole. Elle est encore bordée de quelques fruitiers et d'une haie. Composée notamment d’aubépines, elle se pare d’une jolie couleur blanche au printemps. Cette haie, que l’on peut qualifier de libre présente naturellement des pieds dégarnis sur une hauteur d’environ 1,5 m. Ce type de haie offre un abri pour le bétail par forte chaleur ou en cas d’intempérie.
10. Ferme du Bon Air
Face à elle, on peut voir un ancien réservoir de distribution d’eau datant de 1914, construit pour alimenter en eau potable les hameaux de Pinchart et de Rofessart. Il peut contenir 120m³ d’eau.
11. Du chemin n°5 au Grand Chemin
Cette partie située sur un plateau limoneux se trouve en zone de grandes cultures. De nombreux éléments naturels (arbres isolés, taillis,...) ont disparu laissant la place à des parcelles cultivées de grande dimension. Les talus étroits sont garnis d’ombellifères (berce commune, carotte sauvage…) dont la floraison s’étale sur tout l’été. Leur blancheur attire de nombreux insectes.
12. Tronçon du Grand Chemin vers le château de Moriensart
Le Grand Chemin est une très ancienne route connue également sous le nom de « Chemin des Crêtes ». Par beau temps, en direction de l’ouest, on aperçoit le lion de Waterloo.
Ce sentier a fait l'objet d’un nettoyage important fin des années 90. Aujourd'hui, la végétation a bien repris le dessus.
13. Moriensart
La tour de Moriensart est l’exemple typique d’une maison forte du 13e siècle. Erigée en 1220 à l’angle sud-est de bâtiments agricoles, cette imposante tour carrée de 10m de côté et d’une hauteur totale de 22m a toujours été habitée et ce, depuis 1240.
La ferme seigneuriale en quadrilatère a été reconstruite en 1780 suite à un incendie.
14. Allée du château de Moriensart
Sur la gauche, une haie vive et diversifiée attire l’attention en rompant la monotonie du paysage. Ce type de haie constitue un élément nécessaire au réseau écologique puisqu’elle permet le déplacement de la faune et de la flore. Sur la droite, on peut voir, dans le fond d’un jardin de la rue de Moriensart, un tilleul à petites feuilles de plus de vingt mètres de haut. Cet arbre est classé.
15. Rue de Moriensart
Les propriétés situées sur la droite de la rue sont bordées de haies de charmes ou de hêtres généralement taillés. De là, on peut voir, sur la gauche, les vieux fruitiers plantés à l’arrière de la Maison communale. Ces arbres sont des sites intéressants de vie pour des espèces telles que la chouette chevêche, les mésanges, les rouges-queues... Si leurs chances de survie sont faibles, il est néanmoins intéressant de les conserver. Une dizaine de fruitiers ont été replantés par la Ville, ainsi que plus de 300m de haies.
16. Rue Vanderdilft
Les quelques maisons bordant cette rue pavée, dont le nom rappelle les occupants de Moriensart au siècle dernier, sont généralement délimitées par des haies mellifères. Ce type de haie, composée de troënes, cornouillers, aubépines, viornes… offre une floraison étalée de mars à septembre. Elles offrent à la fois une source d’alimentation mais également un site de nidification pour les insectes pollinisateurs.