Promenade à Mousty

Promenade n° 6 : Mousty - Limauges


Ce circuit est un axe de liaison intéressant entre les hameaux de Mousty, de Limauges et du Puits. Muni de bonnes chaussures, vous pourrez parcourir les campagnes entre Limauges et la Croix Thomas par le chemin n°24. Cette promenade de Mousty à Limauges, en passant par le Champ d’Enfer, a nécessité un important travail de bornage et une longue procédure de modification de l’Atlas des Chemins.


1. L’église de Mousty

Classée en 1952, l’église de Mousty possède trois particularités. La première est son plan similaire à celui d’un monastère ; la seconde est sa crypte, creusée sous le chœur, espace de vénération des reliques pour les pèlerins et les malades ; la troisième est plus « nature » : en été, les combles de l’église abritent une colonie d’oreillards, ces petites chauve-souris aux oreilles presque aussi longues que leurs corps. En hiver, les oreillards désertent l’endroit au profit de cavités souterraines à l’abri du gel.

2. La Mégisserie

Long bâtiment en brique blanche abritant autrefois les anciennes tanneries, important site industriel, la mégisserie a servi de dépôt au service communal des Travaux-Environnement pendant plusieurs années. Le bâtiment a fait l'objet d’une rénovation en profondeur et abrite des logements à loyer modéré.

3. Le Champ d’Enfer

Juste après la place du Centenaire et ses cerisiers du Japon, prenez, à gauche, la rue du Champ d’Enfer qui se transforme très rapidement en un chemin piétonnier. Le relief encaissé du chemin est dû à l’érosion par les charrois et les pluies. La végétation retient les talus, mais elle est fragile : trop de piétinement l’élimine, ce qui favorise l’érosion par la pluie et l’entraînement de boues en aval. Ce chemin creux est un bois miniature. Il joue un rôle essentiel dans le maillage écologique car sert de liaison entre différents massifs boisés du territoire communal.

4. Les sablières

Avant d’arriver sur le plateau, le sable fut exploité de part et d’autre du chemin. A droite, la carrière est aujourd’hui totalement comblée. A gauche, elle est encore bien visible et est, petit à petit, remblayée avec des terres.

5. Le plateau

Sur le plateau, le paysage s’ouvre. C’est le domaine des grandes cultures, des lièvres, des alouettes et des perdrix. Si vous vous retournez et regardez vers l’est, vous profitez d’une belle vue sur la vallée. Au loin, vous apercevez le château d’eau de Blocry.

Le plateau est traversé par deux lignes haute-tension du territoire, très visibles de par leur situation sur une ligne de crête. Il y a quelques années, l’ASBL Noctua avait placé un nichoir à faucons crécerelles. Aujourd’hui, onze un nichoirs ont été fixés sur la ligne haute-tension Corbais-Céroux, dans le cadre d’une collaboration avec Elia. Ces nichoirs sont tous occupés en période de nidification (mars-avril).

6. Le chemin n°24

Au croisement commence le chemin N° 24, récemment réouvert par la commune, à l’initiative du Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN). Le début, en chemin creux, présente un beau vestige de haie qui abrite l’une ou l’autre superbe aubépine. Ces sites sont intéressants car ils offrent gîte et couvert à bon nombre d’espèces : hérissons, oiseaux insectivores… Après les 100 m de haie, on passe à travers champs. Vers le Sud, quand le temps est dégagé, on peut voir - avec des jumelles ! - les éoliennes de Sombreffe.

7. La jachère

Depuis quelques années, la jachère – qui implique un arrêt de la production commercialisable - est réapparue dans le paysage agricole. Elle peut être spontanée ou semée. Pour la nature, elle offre divers avantages : les animaux y sont peu dérangés et, en quelque sorte, y sont protégés vu le peu d’interventions autorisées. C’est aussi un atout important au niveau du paysage.


8. La Chapelle de la Croix Thomas

Avant d’emprunter le chemin Padri Céroux, vous passez à côté de la chapelle de la Croix Thomas auprès de laquelle un tilleul a été planté. La sagesse populaire veut que l'orage soit disloqué à ce niveau. Ce phénomène s’explique par les vents remontant de la vallée. Lorsque ceux-ci soufflent dans le même sens que l’orage, gare aux inondations dans la vallée car les rues du Culot, du Champ d’Enfer et de la Vallée drainent toute cette eau vers un seul point.

9. Le captage du Puits

Le captage du Puits, foré en 1984 à 132 m de profondeur, alimente une partie des habitations d’Ottignies. Entre 1984 et 2001, les concentrations en nitrate et en herbicides des eaux pompées ont augmenté, sans toutefois dépasser la concentration autorisée. Aujourd’hui, on capte 6 m³/h et des mélanges sont réalisés avec les eaux de Sauvagemont pour répondre aux normes de potabilité avant la distribution. En 2003, des zones de prévention (rapprochée et éloignée) ont été déterminées en vue d’y réglementer les activités.


10. Le hameau du Puits

Ce hameau fut le berceau de la localité de Céroux. Il doit son nom au puits creusé à côté de la chapelle Sainte-Catherine. Sur votre gauche, vous remarquez une belle ferme en brique construite au 19 e siècle par la famille Rauscent, identique à celle réalisée par la même famille à Pinchart. On peut également voir, dans les prairies à l’arrière de la ferme, un beau marronnier classé. Ces zones de prairies sont occupées par plusieurs couples de chouettes chevêches et de chouettes effraies.

11. Vers le Bon Air

Soit vous empruntez le chemin N° 22 qui traverse les champs, soit vous continuez jusqu’au bout du Puits avant de bifurquer vers la droite. De là, vous avez à nouveau une très belle vue sur Ottignies et la clinique Saint-Pierre.

12. La Briqueterie

De l’ancienne briqueterie, il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges de murs. Les géants du quartier - Jean-Joseph et Charlotte, ouvriers des briqueteries du quartier Bon Air - sortent à l’occasion de diverses manifestations folkloriques.

13. Rue du Cimetière

Vous rejoignez l’église de Mousty par le chemin N° 4 à droite puis tout droit par la rue de la Briqueterie et la rue du Cimetière. C’est un chemin creux de type forestier. Les espèces dominantes sont le chêne, le frêne et l’érable sycomore. Le sol est couvert d’un tapis de lierre terrestre. On y retrouve aussi quelques fleurs typiques des sous-bois comme la benoîte, le géranium « herbe-à-robert » et la ronce.

Voir la promenade n°7 à Pinchart